Tuesday 1 September 2015

'En 1904, Ernest Régnier, qui se faisait appeler RE-NIE, ouvre rue de Ponthieu à Paris, une salle où il enseigne un mélange de lutte et de Ju-Jitsu. Il avait étudié à Londres dans une école Japonaise. L’événement qui allait donner le premier élan au Ju-Jitsu, fut un combat qui eut lieu en 1905 le 26 Octobre, en plein air, sur la terrasse de l’un des bâtiments de l’usine de carrosserie Védrien à Courbevoie. Ernest Régnier a 36 ans, il pèse 63 kilos et mesure 1m65, son adversaire, Georges Dubois, maître d’armes et de boxe, est également professeur d’escrime et sera maître d’arme à l’opéra-comique de Paris. Il mesure 1m68, pèse 75 kilos est âgé de 40 ans.
Après le traditionnel » Allez messieurs! » de l’arbitre, le combat commence, les deux hommes s’observent. Sur une feinte de RE-NIE, Dubois attaque par un chassé bas que RE-NIE esquive. S’ensuit un corps à corps qui continue au sol où Dubois essaye d’étrangler RE-NIE, mais celui-ci se saisit du poignet de Dubois et lui porte une clé appelée JUJI-GATAME.
Dubois s’avoue vaincu, le combat a duré moins de 30 secondes. Au lendemain de sa victoire, RE-NIE reçoit un grand nombre de demandes pour écrire un livre sur le Ju-Jitsu de la part de nombreux hommes de lettres. Guy de Montgaillard vas ainsi participer à la rédaction d’un livre appelé » Les secrets du Jiu-jitsu » RE-NIE devient professeur de Ju-Jitsu dans le club du professeur Edmond Desbonnet sur les champs-élysées, le succès est immédiat, et toutes l’aristocratie parisienne veut apprendre cette méthode qui permet à un homme de 50 kilos de terrasser un colosse de près de 2 fois son poids.
Cet engouement se terminera de la même manière qu’il a commencé, par un combat ou RE-NIE est agressé sournoisement lors d’une démonstration par Witzler, un lutteur professionnel qui lui porte un coup de tête qui projette RE-NIE au tapis la figure en sang. Le combat suivant entre 2 instructeurs Japonais de Londres, n’est pas fait pour arranger les choses, un des deux hommes attrapant le second par les organes prouvant sa virilité et le contraignant à l’abandon. Ce geste ne fit rien pour la » grandeur » du Ju-Jitsu, bien au contraire, les débordement survenus dans la salle à la suite de cette action, poussèrent la préfecture à règlementer les combats de Ju-Jitsu : les combats entre Japonais son interdits.
Peu à peu, le Ju-Jitsu retombe dans l’anonymat. '
Le judo en France avant KAWAISHI.

No comments:

Post a Comment